Je ne rentre dans aucune case,
ou chaque fois, je m’en échappe.

Alors j’ouvre des espaces pour te trouver.
Pour écouter tes silences avant tes mots.
Pour faire scène avec toi — de tout feu, de tout bois.

Je ne cherche pas à te séduire.
Je cherche à me relier à toi.
Nous rassembler, à ma manière.

Je suis libre.
Non pas par choix,
mais par nécessité —
comme l’air qu’on respire pour vivre.

Je me tiens là :
entre l’arbre et les planches,
entre l’oiseau et l’humain,
entre l’océan et la scène,
entre le cri et le poème.

Ce que je fais n’a pas de label. Pas encore.
Mais mon âme possède un langage.
Et il est à toi.
Je te le partage tout entier.

Je suis passeur de mots et d’émotions,
tisseur de lien, cueilleur d’instants —
et ce, jusque dans mon nom :
le Weber est un tisserand.

Je ne viens pas d’un milieu.
Je viens d’une erreur,
d’un accident merveilleux.
Je viens de ce qui parle fort à l’intérieur,
même sans micro, même sans calmant.

J’écris pour le rythme et l’invisible.
Je parle pour le vaste et l’insondable.
Les fantômes de mes aïeux
dansent dans mes yeux, entre mes lignes.
J’existe pour qu’on se souvienne que :
créer, c’est sacré.

juw

 

Le Weber est un tisserand - texte de Julien Weber

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