Si un seul mot pouvait soigner,
Tu offrirais ton cœur à la médecine.
Si la poésie savait nous vacciner,
Tu donnerais parole à la mort fine.
Rappelle-toi, quand tes mots pleurent,
Et se révèle à toi la courbe d’un A, d’un O,
C’est ton corps, hurlant d’espoir et de douleur,
Qui se gratte là, sur le papier, cadeau !
j.w