Si je marche autant,
c’est pour sentir sous mes pas
la promesse d’une scène,
vieille comme le monde…
Dans le bois d’un théâtre laissé au vent,
j’entends l’appel d’un lieu qui voudrait de moi.
Il demeure au creux d’une vallée, sur un relief,
ou dans le silence d’une ville endormie.
Ses planches craquent,
soupirant l’attente d’un réveil,
où art et langage, plus que jamais,
sont source vitale pour les âmes.
Mon cœur pulse au diapason
d’un second souffle, de cette maison,
et je ne sais pas qui de nous deux
espère le plus la rencontre…
Dans ce nid presque palpable,
Je m’ancre de mots, de mouvement,
soufflant sur les braises,
pour faire feu de l’utile et du rêve.
Si je marche autant, c’est pour trouver,
loin des abondances qui me noient,
le sentier à peine balisé,
qui donne sens à ma propre voie.
jw
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